« Les fameuses années collège : ces jours peu gracieux qu’on souhaiterait parfois oublier. A cette époque, je suis ce qu’on appelle un garçon manqué. J’aime le sport et les tenues sportswear, je ne me maquille jamais et comble pour une ado : j’ai les épaules larges. J’ai 14 ans, quand au collège Bréart de Mâcon, un petit accident va transformer la chrysalide en papillon », indique la jolie bourguignonne, en référence à une fracture à la cheville.
Elle commence alors les séances chez le kinésithérapeute, qui lui parle de Laurent Crepeau, « couturier à Mâcon qui serait à la recherche de nouvelles têtes pour ses défilés ».
Elle finit par y aller. Les tests sont concluants. « Je commence avec lui le mannequinat dans des galas pour des oeuvres caritatives comme le Téléthon. Mais je suis loin d’imaginer ce qui va advenir ensuite ».
Laurent Crepeau est en contact avec le Comité Miss Bourgogne sur Facebook. « Il poste, sans me le dire bien entendu, une photo de moi avec une robe violette. Et c’est à cet instant qu’Yves Roger, le responsable du comité Miss Bourgogne, s’intéresse à moi », se rappelle celle qui par ce concours de circonstance finira quelques mois plus tard Miss France.
« Sans cette cheville cassée, je n’aurais pas rencontré mon kiné, ni Laurent, ni Yves... Je dois ma couronne un peu à chacun d’eux », se réjouit la jeune femme.