Après avoir fait le tour du monde, Karim Benzema débarque à Paris, où il est entendu dans l’affaire de la sex-tape pour laquelle il a été mis en examen.
Pour l’occasion, le footballeur prend la pose avec ses avocats, Sylvain Cormier et Eric Dupond-Moretti.
Dans ce dossier, le footballeur avait décroché une première victoire, en mars dernier, en obtenant la levée de son contrôle judiciaire, ce qui lui permettait d’entrer en contact avec son coéquipier en équipe de France.
Mais pas question pour lui de s’arrêter en si bon chemin, d’après l’AFP, qui affirme l’heureux papa de la petite Mélia dont la fortune est estimée à 186 millions d’euros a déposé début mai une demande de nullité de la procédure.
Poursuivi pour « complicité de tentative de chantage et participation à une association de malfaiteurs », Karim Benzema juge cette décision « déloyale », estimant que l’un des policiers en charge de l’enquête aurait poussé le présumé maitre chanteur à la commission de l’infraction.
L’affaire démarre en juin 2015. Mathieu Valbuena avait reçu l’appel d’un inconnu lui affirmant détenir une vidéo intime dans laquelle il était supposé apparaitre avec une femme autre que son épouse.
Ce maître-chanteur proposait au footballeur de trouver un arrangement, sans évoquer le montant à payer, conduisant le footballeur à déposer plainte. Une négociation avait alors commencé entre un policier, se faisant passer pour l’homme de confiance de Valbuena, et l’escroc.
La défense de Karim Benzema dénonce aujourd’hui l’intervention de ce policier, estimant que son action a provoqué la commission du délit, prohibée par le Code de procédure pénale.
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