La manière dont Johnny Hallyday compose avec sa terrible maladie, Gilles Lhote, un journaliste qui le côtoie depuis une trentaine d’années, la précise dans son livre « Johnny le guerrier » à paraître aux éditions Robert Laffont.
VSD en dévoile aujourd’hui quelques extraits.
On apprend ainsi que le taulier a essayé de « nouveaux protocoles de chimiothérapie », puis est passé à « l’immunothérapie, moins agressive ».
S’il ne « s’est jamais apitoyé sur son sort », « cette période l’a cruellement marqué », explique Gilles Lhote.
« Ce qui l’a aidé par-dessus tout, ce sont les séances en studio qu’il s’est autorisées entre deux traitements », assure-t-il. Des moments qui « lui ont permis d’oublier les interminables couloirs [de l’hôpital] Cedars Sinai et le ballet des blouses blanches ».
De mars et juin dernier, Johnny Hallyday avait d’ailleurs « continué à travailler avec son manager Sébastien Farran, le guitariste Yarol Poupaud et le musicien Yodelice » sur un album prévu pour 2018.
« Malgré la souffrance, la fatigue et les longues périodes de silence et de déprime, il a décidé que la mort ne passerait pas par lui », explique Gilles Lhote avant de conclure : « Personne ne pourrait s’imaginer que ce gars-là souffre d’un cancer. »