Jeanne Moreau, des funérailles intimes à Montmartre

8 août 2017 - 13h30 - Télévision - Ecrit par : Rédaction LeGossip

Décédée à l’âge de 89 ans, Jeanne Moreau a été inhumée dans la plus stricte intimité au cimetière Montmartre, rapporte PurePeople.

D’après le site web, peu de personnalités étaient présentes à cette cérémonie d’adieu.

Josée Dayan, la réalisatrice qui a dirigée l’actrice disparue dans Les Rois Maudits, la série de France 2, " Dominique Besnehard, qui a été son agent, mais aussi « le réalisateur François Ozon, qui l’avait dirigée dans Le Temps qui reste, étaient présents ».

Un hommage public devrait lui être rendu au mois de septembre en l’église Saint-Roch, paroisse des artistes dans le 1er arrondissement de Paris.

Paris-Match dans son dernier numéro, rend un très bel hommage à Jeanne Moreau disparue. Le magazine lui consacre sa Une et salue sa « soif d’aimer ».

Et dans les pages intérieures, le magazine fait un belle rétrospective de ses carrières cinématographique et amoureuse.

La star avait en effet connu de nombreuses relations amoureuses. Et elle avait même réussi à mettre Pierre Cardin dans son lit alors que lui-même assumait de ne pas être attiré par les femmes.

Côté cinéma, Brigitte Bardot s’est aussi confiée sur sa « complice ».

« Elle était ce que je n’étais pas, et j’étais ce qu’elle n’était pas. Nous n’étions pas amies dans le joli sens du mot, nous étions complices. J’insiste, complices comme deux sœurs peuvent l’être. L’une comme l’autre, nous avons vécu par chance une époque exceptionnelle, propre à nos métiers. Nous avons partagé ce film de Louis Malle, « Viva Maria ! », qui restera dans les annales et dans nos deux vies », explique-t-elle.

« Nous nous sommes rencontrées, la première fois, à son domicile rue du Cirque. J’avais 30 ans, Jeanne quelques années de plus et déjà un immense passé de comédienne exceptionnelle. Face à elle, je réalisais qu’il fallait que je relève le défi, se rappelle-t-elle. Mais l’avoir comme partenaire, c’était la chance de devenir son égale dans l’esprit du public. Ma nonchalance, une certaine paresse naturelle, pouvait jouer contre moi dans ce projet. Il allait falloir jouer gros et serré. Et comme je déteste perdre … Cela dit, cette rencontre fut agréable à travers nos rires spontanés. Nous étions rivales, certes, mais en même temps très bien élevées ».

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