Jean-Hugues Anglade charge le personnel Thalys où une fusillade a éclaté

22 août 2015 - 13h00 - Cinéma - Ecrit par : Rédaction LeGossip

Jean-Hugues Anglade qui était à bord du train Thalys dans lequel une fusillade a éclaté vendredi s’est livré lors d’un entretien accordé à « Paris Match », où il dénonce le comportement des agents de la SNCF.

« Nous avons entendu des passagers hurler en anglais ‘Il tire ! Il tire ! Il a une kalachnikov ! », confie l’acteur.

« J’étais avec mes deux enfants et ma compagne, autour de nous, il y avait une quinzaine de passagers. Tout à coup, des membres du personnel naviguant ont couru dans le couloir, le dos courbé. Leurs visages étaient blêmes. Ils se dirigeaient vers la motrice, leur wagon de travail », précise-t-il.

« Ils l’ont ouvert avec une clef spéciale, puis se sont enfermés à l’intérieur... Le tireur était à quelque dizaines de mètres de nous, dans le wagon numéro 12 ».

« Nous étions dans la voiture 11, la dernière. L’homme armé venait vers nous, il était déterminé. J’ai pensé que c’était la fin, que nous allions mourir, qu’il allait tous nous tuer. Oui, on s’est vu mourir car nous étions prisonniers de ce train, et qu’il était impossible de s’échapper de ce cauchemar », se souvient Jean-Hugues Anglade.

« Nous étions piégés dans une souricière ! C’est un sentiment terrifiant de se sentir autant impuissant. On cherchait tous une issue, un moyen de s’enfuir, de survivre. J’ai brisé la vitre pour tirer l’alarme pour arrêter le Thalys ! Le verre a méchamment entaillé mon majeur jusqu’à l’os, et les machines ont ralenti. Mais nous étions toujours bloqués à l’intérieur », regrette-t-il.

« Ce matin, je vais bien. J’ai eu cinq points de suture, mais le tendon n’est pas atteint. Nous sommes choqués, mais nous sommes en vie, et c’est l’essentiel. Nous étions au mauvais endroit, mais avec les bonnes personnes. C’est un miracle. Nous avons eu une chance incroyable d’avoir ces soldats américains », se réjouit-il. Je veux rendre hommage à leur courage héroïque, et les remercier, sans eux, nous serions tous morts ».

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