Jean d’Ormes­son a connu la sexualité sur le tard

16 avril 2015 - 22h00 - Cinéma - Ecrit par : Rédaction LeGossip

En entretien avec ’Gala’, Jean d’Ormes­son, qui a été hospitalisé cette semaine après avoir été victime d’un malaise sur le plateau de C à Vous, confie avoir connu la sexualité très tard.

’C’est vrai’, répond l’académicien de 89 ans à une question dans ce sens. ’J’ai très peu profité de ma jeunesse’.

’J’avais des parents si merveilleux que c’en était un peu dégoû­tant. Les bons senti­ments coulaient à flot. Il y avait peu de désordre dans ma famille. Et c’est moi qui l’ai mis.

J’étais éduqué de façon libé­rale mais très stricte. Côté mœurs, mon père était très conser­va­teur. C’était un genre de jansé­niste. A 19 ans, déjà norma­lien, je trem­blais toujours quand le télé­phone sonnait à la maison parce qu’il répon­dait aux appels de jeunes filles avec rudesse. Sa rigueur confi­nait à l’aus­té­rité. Je remplaçais donc la sexua­lité par le travail’, poursuit-il.

’C’est bien simple, jeune, pour moi, le corps n’exis­tait pas’, poursuit-il.

’Je n’ai­mais pas le sport. Je ne faisais que travailler. J’ai toujours pensé, d’ailleurs, qu’une des supé­rio­rité de l’oc­ci­dent venait du retard de la sexua­lité chez les jeunes gens. Tout mon temps était consa­cré aux études’, rappelle-t-il.

’J’étais dans les jupes de ma mère, j’ap­pre­nais l’al­le­mand, le roumain, le portu­gais au fil des affec­ta­tions de mon père, qui était ambas­sa­deur’, précise-t-il.
’Et j’étais forcé­ment le premier de ma classe puique j’étu­diais seul en prenant des cours par corres­pon­dance. Quand je suis rentré en hypo­khagne à Henri IV, ça m’a fait un choc de décou­vrir la concur­rence des autres’, a-t-il indiqué.

Et depuis, il a bien entendu connu des femmes.
’J’ose à peine vous dire à quel point j’ai connu les femmes. Ça m’est venu à 21 ans et, à partir de là, ça a eu des consé­quences désas­treuses’, poursuit-il.

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