Et depuis, l’ex-compagnon de Charlotte Casiraghi s’emprunte plus d’argent.
À son arrivée à Paris en 1992, le roi du stand up, papa de deux enfants, se voit refuser l’obtention d’une Carte bleue, car il n’avait pas assez d’argent.
À l’époque, il ne disposait d’ailleurs que d’une carte de séjour d’un an.
Cette humiliation, il ne l’oubliera jamais.
« Jamais il n’empruntera d’argent, même très pauvre », est-il rappelé dans les colonnes de Public, repris par Journal de France.
Dans Ouest France cette fois, il n’évoque pas cette humiliation, mais son dernier spectacle inspiré de sa vie.
Gad Elmaleh explique raison pour laquelle il a intitulé son dernier spectacle « D’ailleurs ». À 50 ans, il ose tout dire.
« On peut l’entendre de deux manières. La plus évidente - et la plus juste – c’est l’« ailleurs » géographique, identitaire et culturel. Je porte en moi plusieurs cultures : je suis né au Maroc où j’ai grandi, j’ai émigré au Québec avant de venir m’installer en France, puis à New York… C’est dans cet « ailleurs » là que je me suis construit », a-t-il indiqué.
Dans son show qui connait un immense succès, il ose tout dire.
« À 50 ans, c’est l’âge idéal : on peut tout dire sans complexe. Même des sujets clivants que je n’avais jamais abordés. Ou alors juste effleurés. Je m’autorise à aller plus loin en parlant de la crispation que génèrent les discussions sur la religion en France, ou de ma quête spirituelle personnelle, réelle et sincère. Je parle aussi de la mort de façon très intime, en imaginant », a-t-il déclaré.