Éric Dupond-Moretti critiqué : Des « propos sexistes ». Dénoncés par les rédactions de BFMTV et TF1, sa mise au point

Les déclarations controversées d’Éric Dupond-Moretti font jaser. En début de semaine, le ministre de la Justice a été pointé du doigt par les rédactions de BFMTV et TF1 pour des « propos sexistes » tenus lors d’une visite à Aurillac. Une affaire qui suscite des réactions et des explications de la part de son entourage.

La situation se tend pour le garde des Sceaux. Le 28 août dernier, Éric Dupond-Moretti, en couple avec Isabelle Boulay, s’est rendu au tribunal de la préfecture du Cantal, après avoir été pris pour cible par des manifestants le samedi précédent.

L’événement en question ? Lors du Festival international de théâtre de rue d’Aurillac, une femme marchait seins nus et a été contrôlée par la police. Refusant de se couvrir malgré la demande des agents, elle a été emmenée au commissariat. Ses explications à la presse locale faisaient état d’une chaleur excessive et d’un désir d’imiter « la moitié des hommes » sans t-shirt. Le samedi suivant, environ mille personnes, dont des femmes seins nus, ont défilé à Aurillac, entraînant des dégradations dans la salle des pas perdus du tribunal et un début d’incendie, évalué à 250 000 euros.

Suite à cet incident, le ministre de la Justice a tenu une conférence de presse en ville.

Éric Dupond-Moretti se serait alors illustré par un commentaire indélicat à trois journalistes femmes accroupies pour éviter les caméras.
Il leur a lancé : « je constate que, parmi les journalistes femmes qui m’ont interrogé, personne n’était devant moi les seins nus. Il ne faisait pas assez chaud ».

Face à cette remarque, la société des journalistes de BFMTV a « condamné » ces propos du ministre, soulignant que « de telles déclarations, prononcées devant caméras et micros et en présence de nombreux témoins, sont inappropriées. »

L’entourage d’Éric Dupond-Moretti a répondu à la polémique concernant ses remarques sexistes en affirmant que cette controverse est injustifiée et en insistant sur son engagement à « combattre toute forme de violences sexuelles et sexistes. ».