Depuis son accession au pouvoir, la menace a été revue à la hausse rapporte l’Express, qui la situe désormais au niveau 1.
« L’évaluation, et le dispositif de sécurité qui en découle, est en permanence revue. Elle change en fonction notamment des déplacements à l’étranger ou des informations émises par les renseignements, explique un ex garde du corps de Nicolas Sarkozy. Emmanuel Macron devra renoncer à son jardin (secret) et accepter que ses officiers sachent tout de sa vie ».
À cause de la menace terroriste, l’équipe d’Emmanuel Macron a investi dans un parapluie blindé, capable de protéger le président de la république des jets d’acide.
Emmanuel Macron hérite par ailleurs d’un service de sécurité sur mesure, composé d’une soixantaine de personnes, issues du groupe de sécurité de la présidence de la République, le GSPR.
Il s’agit d’une unité de la police nationale et de la Gendarmerie nationale, rattachée administrativement au Service de la protection (SDLP). Les policiers sont issus du SDLP et les gendarmes de la Force Sécurité Protection du GIGN.
Leur mission est d’assurer la protection personnelle et immédiate d’Emmanuel Macron et de son épouse, Brigitte, ainsi que de leurs résidences officielles.
Le président de la république pourra donc compter sur une équipe de 32 policiers.
D’après le Figaro, au premier tour de l’élection présidentielle, l’ex ministre de l’économie pouvait compter sur trois agents.
Et il avait à sa disposition une quinzaine de garde du corps au second tour, dont Makao qui n’est pas passé inaperçu du haut de son 2m13.
Le Figaro explique que la sécurité du nouveau président est déjà sur les dents, dans la mesure où celui-ci aime aller au contact.
Mais il sera entouré de professionnels qui connaissent par coeur ses habitudes.
« Ayant appris à connaître les habitudes de la personnalité et de sa famille, ils font partie jour et nuit de son paysage familier, servent en permanences de repères rassurants, jusqu’à lier parfois des relations privilégiées » confie un « ex-superflic » au Figaro.