Le mari de Brigitte Macron avait rejoint le propos de l’ex première-dame et ceux de plusieurs personnalités pour un amendement dans l’affaire Sarah Halimi, cette femme tuée par son voisin aux prises avec la drogue. Il a été reconnu irresponsable de ses actes par la cour de cassation.
En privé, Emmanuel Macron est catégorique sur cette affaire.
« Quand la justice donne aux victimes le sentiment d’être méprisées, voire humiliées, cela pose évidemment un problème. Quand le droit ne permet pas de rendre la justice, il faut changer le droit », disait-il avant de confirmer son propos le 18 avril dans les colonnes du Figaro.
« Décider de prendre des stupéfiants et devenir alors comme fou ne devrait pas, à mes yeux, supprimer votre responsabilité pénale. », a-t-il indiqué.
Quelques jours plus tôt, le ministère de la Justice a été le destinataire
d’un rapport sur le sujet.
Comme le rapporte « Le Canard Enchaîné, ce rapport a été commandé en
juin 2020 par l’ancienne garde des Sceaux Nicole Belloubet.
Cette mission était chargée de « faire le bilan de l’état du droit et de la
jurisprudence » en matière de responsabilité pénale et surtout d’« indiquer si le droit actuel nécessit[ait] d’être modifié ».
Et d’après l’hebdomadaire, il est possible que cette « analyse » dure quatre ans comme l’affaire d’Halimi.