Quelques jours avant de commenter les championnats de France de natation à Limoges, Philippe Candeloro revient sur le drame de « Dropped », qui a coûté la vie à dix personnes.
Quelques jours après son retour en France avec l’équipe de « Dropped » endeuillée par la mort de trois sportifs, Camille Muffat, Florence Arthaud et Alexis Vastine, mais aussi par la mort de sept membres de l’équipe technique, le champion de patinage veut aller de l’avant.
« A un moment donné, il faut essayer de passer à autre chose, sortir du nuage. Sinon, ce n’était pas la peine de revenir. Et d’être épargné par le destin. Reculer, ce n’est pas dans ma nature, et cela ne fera pas revenir nos amis », dit-il.
Après le drame, le commentateur sportif s’est senti coupable d’être en vie, alors que d’autres ont péri « dans l’accident » survenu le 9 mars dernier.
« Un peu moins maintenant », précise-t-il. « On éprouve un sentiment double qui nous empêche de nous réjouir de retrouver nos proches, parce que l’on se met à la place des familles qui ont perdu les leurs. Mais il n’y a de culpabilité de personne. C’est un accident que personne n’aurait pu éviter », dit-il par ailleurs. Quand je dors, ça va. Mais le matin, au réveil, je n’arrête pas d’y penser ».
Philippe Candeloro veut aller de l’avant, avec pour objectif les championnats du monde de patinage en Chine.
« J’ai envie de repartir en essayant d’oublier au maximum ce qu’il s’est passé, même si ces images et ces moments avec nos amis disparus sont en moi à tout jamais. Je veux reprendre mes engagements, et commenter les Championnats du monde de patinage à Shanghai, en essayant de ne pas perdre mon sens de l’humour », dit-il.
Ces articles devraient vous intéresser :
