Le parquet de Nanterre en charge de l’enquête sur la disparition de Christophe Dominici a confirmé la fragilité psychologique du champion.
Il a perdu la vie le 24 novembre dernier des suites d’une chute d’un bâtiment désaffecté situé aux abords du parc Saint-Cloud en région parisienne.
La piste du suicide a tout de suite été évincée pour expliquer son geste.
Mais ce 7 décembre, un proche qui se confie sous le sceau de l’anonymat a livré de surprenantes révélations dans l’Équipe.
Christophe Dominici, papa de deux filles nées de sa relation avec Loretta Denaro, aurait été victime « de bouffées délirantes », quelques jours avant sa regrettable disparition.
Il aurait eu l’étrange impression d’être poursuivi par des « hommes en uniforme et armés, qu’il assimilait à des policiers d’une brigade anticriminalité ou des gendarmes de l’unité d’élite du GIGN ».
Aujourd’hui, le parquet confirme ce témoignage.
« Concernant l’affirmation d’un de ses proches sur son état psychologique, c’est en effet ce qui a été rapporté aux enquêteurs par ses proches, sans que d’autres éléments puissent confirmer cet état, qui pourrait également expliquer sa chute ».