Si finalement, Caroline et Charlène de Monaco « sont » finalement parvenues à faire la paix et qu’elles affichent une belle unité, ce serait peut-être grâce à Gareth Wittstock, le frère de la première dame.
Dans un entretien accordé à Paris Match, Charlène de Monaco revient sur son récent voyage en Inde, un séjour où elle a témoigné du sort d’une famille mise au banc du village tout simplement parce que l’un de ses membres est atteint du Sida.
Pour l’épouse du prince Albert de Monaco, ce genre d’agissement ne lui est pas étranger dans la mesure où elle a vécu en Afrique du Sud, un pays marqué jusqu’à récemment par la ségrégation.
« Ce monde ne m’est pas étranger, je ne peux pas l’ignorer, confie l’ex championne de natation. En Afrique, j’ai été confrontée à la ségrégation raciale. On m’a séparée des autres enfants. J’ai été témoin des injustices et des inégalités auxquelles peuvent être soumis particulièrement les enfants ».
« Je suis fière aujourd’hui d’appartenir à une principauté qui a fait du combat pour leurs droits une priorité », a fait savoir Charlène de Monaco, qui a aussi été confrontée à la pauvreté durant son enfance.
« Au début, en Afrique du Sud, il est arrivé que l’on n’ait pas d’électricité, faute de pouvoir payer la facture. Mon père cumulait deux emplois, ma mère donnait des leçons de natation, et pourtant ils n’avaient pas les moyens de posséder deux voitures. Quand mes vêtements, souvent d’occasion, n’allaient pas à mes cousins, ils étaient donnés à l’Armée du Salut », glisse-t-elle.
« Je sais ce que c’est que de faire des kilomètres à pied sous la pluie pour rentrer de l’école. Je sais ce que c’est que de jouer joyeusement dehors, le temps de sécher, en gobant les mouches », a-t-elle poursuivi.
L’épouse du prince Albert en profite pour évoquer sa mission principale : « Le terrain, servir des causes véritables, voilà tout ce qui m’intéresse. J’aime voir les choses par moi-même, plutôt que de me les faire raconter ».
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