Brigitte Macron, surtout son mari, Emmanuel Macron, sont visés par une désagréable accusations portée par un proche, alors qu’ils composent tant bien que mal avec tant de critiques en cette période délicate de crise sanitaire provoquée par le Covid-19. Et l’accusation est celle de favoritisme. Et pour une fois, elle est justifiée.
Et elle a pour objet la répartition dans les hôpitaux des Pyrénées-Atlantique des primes attribuées aux soignants, laquelle a fait sortir François Bayrou "de ses gonds", rapporte Le Canard Enchainé dans son édition de cette semaine.
Ce proche du couple présidentiel n’a pas goûté au décret du 14 mai, qui organise la distribution prévoyant 500 euros seulement pour le personnel de l’hôpital de Pau, ville dont il est maire.
En revanche, 1500 euros sont prévus pour le personnel de l’hôpital de Bagnères-de-Bigore, une ville où le président de la république a des attachés familiales et quelques amis.
"La situation est jugée d’autant plus inacceptable" pour l’ex candidat à la président de la république que l’hôpital de Bagnères-de-Bigore n’a pas de services de réanimation", contrairement à celui de Pau.