La première dame est supposée avoir dénoncé le port du voile sur les lieux publics, et prétendait que les femmes voilées "faisaient peur" aux enfants. De l’intox évidemment. Le président de la république a eu l’occasion de s’exprimer sur ces manipulations face aux caméras de la chaîne Al Jazeera, où il s’exprimait sur l’affaire des caricatures.
"Je comprends et respecte qu’on puisse être choqué par ces caricatures, mais je n’accepterai jamais qu’on puisse justifier une violence physique pour ces caricatures et je défendrai toujours dans mon pays la liberté de dire, d’écrire, de penser, de dessiner", a-t-il expliqué.
Et aujourd’hui, dans les colonnes du Parisien, David de Pas, juge d’instruction, précise que les choses auraient pu bien plus garde, surtout après les accusations du président turc.
Le coordonnateur du pôle antiterroriste au tribunal judiciaire de Paris livre une analyse fine de la menace et met en garde "contre le risque de « confrontation géopolitique » en cas de légitimation des attentats par des pays étrangers.
"si des États ou des communautés religieuses devaient adouber ces crimes — comme j’ai pu le craindre dernièrement — nous entrerions alors dans une autre dimension et nous nous trouverions face à un risque de confrontation géopolitique bien plus préoccupant. J’espère profondément qu’aucun Etat n’assumera cette aventure et que nous échapperons à cet abysse", a-t-il précisé.