Une semaine après sa couverture contestable consacrée à Bertrand Cantat, la rédaction du magazine des « Inrocks » a décidé de briser le silence et de faire son mea culpa.
« L’ampleur et la gravité de l’affaire Harvey Weinstein, qui a explosé parallèlement à la sortie du magazine, est venue rappeler à quel point il existait, plus que jamais, un système d’oppression masculine dont la société ne veut plus », reconnait le communiqué.
Et d’ajouter à propos de Cantat en Une : «Le mettre en couverture était contestable. A ceux qui se sont sentis blessés, nous exprimons nos sincères regrets».
« Cantat avait-t-il le droit, après avoir tué Marie Trintignant de ses poings, à une vie publique ? Comment dissocier l’homme de l’artiste, et faut-il le faire ? En tant que journalistes, nous sommes là pour poser ces questions», s’interroge ainsi le site du magazine.
Les chiffres effarants d’agressions sexuelles et de viols en France https://t.co/lRjSLab3e3 pic.twitter.com/G2k1nmKCSh
— les inrocks (@lesinrocks) 18 octobre 2017
#cantat en couverture des #inrocks ?
Que pèse la mort d'une femme battue à coté d'un boum des ventes ?
???????? ????????????????#FMDI 8h39 #Europe1 https://t.co/tLGS1DDxwt— Raphaël Enthoven (@Enthoven_R) 11 octobre 2017