Et cette salve est reprise par le magazine Le Point qui consacre un article à l’homme d’affaires. Alors qu’une décision de justice pour la liquidation du journal "La Provence" est en passe d’être prise, Bernard Tapie est allé de son commentaire : "De toute façon, on fera un pourvoi".
"Comment faites-vous un pourvoi sur un arrêt non rendu, et dont vous ne connaissez pas les motivations ?", lui a alors lancé l’avocat de la partie adverse.
Cette réplique aurait touché en plein coeur Bernard Tapie selon Franz-Olivier Giesbert, directeur éditorial de "La Provence".
A ses yeux, l’ancien ministre serait un homme à abattre, "au mépris de toutes les règles de droit et des intérêts des salariés de La Provence".
Bernard Tapie, qui a été soumis à un traitement révolutionnaire en Belgique pour en finir de son double cancer, aurait "essuyé quelques larmes" à sa sortie de l’enceinte du tribunal.
Il serait épuisé par son traitement et l’acharnement judiciaire.
Hors de question de lâcher.
"Rien n’est fini, jusqu’à ce que ce soit fini ! », a lancé Bernard Tapie dans le Soir Mag. « On a vu des gens médicalement condamnés ne pas mourir, parce que leur résistance faisait son travail, en plus d’un apport médical inventif ».
« Parfois, on trouve des remèdes chez des personnages qui sont pris par les scientifiques pour des plaisantins, pour ne pas dire pire, mais qui donnent des résultats », a-t-il indiqué