Bernard Montiel, un ancien huissier de justice, s’est confié lors d’un entretien avec le site de Télé-Loisirs, à l’occasion de la diffusion dans « Zone Interdite » sur M6 d’un dossier consacré aux huissiers de justice.
« J’ai été premier clerc d’huissier de justice dans une étude située à Libourne, en Gironde. J’avais alors 24 ou 25 ans. Cela a duré deux ans », rappelle celui qui anime actuellement sur MFM Radio du lundi au vendredi de 9h à midi l’émission M comme Montiel.
« Je me suis orienté dans cette voie car j’avais de très bonnes notes à la faculté de droit. Mais ce n’était pas du tout par passion que j’ai fait cela », fait-il savoir.
Il rappelle que le métier d’huissier, en plus des saisies, c’est aussi effectuer des tâches moins « nobles » comme des constats d’adultère.
« Je pouvais passer des journées entières dans une voiture banalisée afin de réaliser une photo suffisamment explicite. Puis lorsqu’on avait accumulé suffisamment de preuves, on se rendait au domicile du mari ou de la femme infidèle.
« C’est une procédure très encadrée. On débarquait à 6 heures du matin, accompagné du commissaire de la ville et d’un serrurier. Si la personne refusait de nous ouvrir, on cassait la serrure. A ce moment-là, on demandait à la personne si elle reconnaissait les faits. Et si ce n’était pas le cas, on pouvait fouiller toute la maison pour chercher des preuves. On ouvrait par exemple les draps du lit. C’était assez.... spécial », se rappelle-t-il.
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