Alain Delon n’en veut plus à son père, Alain, qu’il accusait dans le passé de l’avoir abandonné. L’acteur préfère désormais se focaliser sur l’éducation de ses filles.
Anthony Delon se livre dans un long entretien accordé à Yahoo, à l’occasion du lancement de sa collection de blousons Anthony Delon 1985 dans un pop-up store du Printemps Haussmann à Paris.
« À 50 ans, ce n’est plus une pression du tout [de s’appeler Delon], ça a été une pression à partir du premier jour de rentrée scolaire, ça a été compliqué jusqu’à 25 ans. J’ai compris assez tôt ce que ça voulait dire essayer d’être soi », explique-t-il, avant de parler de son père avec qui les échanges sont occasionnels.
Mais il ne lui en veut pas.
« À un moment, il faut arrêter de prendre le sac de merde et de se le refiler de génération en génération. Moi, c’est ce que j’ai fait. Avec mes filles, je n’ai pas répété l’histoire. Par contre, c’est dur. Quand tu as un passif lourd, ton pire ennemi, c’est toi. Ce que je suis en train de dire, c’est que cette violence, ce sentiment d’abandon... il faut s’y confronter. Mon père ne l’a pas fait du tout. Mais je ne lui en veux plus du tout », précise l’heureux papa de trois filles.
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