Anne Nivat sort les griffes contre Valérie Pécresse suite à l’humiliation publique subie par son mari, Jean-Jacques Bourdin dans le cadre de La France dans les yeux, le nouveau rendez-vous politique de BFM TV.
La prétendante à l’Élysée a tenu à faire une mise au point sur l’accusation de tentative d’agression sexuelle portée à l’encontre du journaliste par une collègue.
Sa démarche a été dénoncée dans un premier temps sur les réseaux sociaux. Une instrumentation est évoquée.
« Je n’apprécie pas particulièrement Bourdin et ne cautionne une suprématie mâle utilisée pour des actes dégueulasses à l’encontre de la gent féminine. MAIS, je suis atterré du comportement télévisé de Pécresse face au mis en cause. Au motif de faire le buzz. Lamentable. À vomir ».
Certains ont trouvé la méthode de la candidate à la présidence de la République particulièrement crasse.
« Ce n’est pas digne d’une candidate à l’élection présidentielle », est-il commenté.
Sur le plateau de C à Vous, Anne Nivat a aussi sorti les griffes et a dénoncé l’intervention de Valérie Pécresse.
S’elle partage son engagement contre les violences faites aux femmes, et lorsqu’elle croit à présomption innocence, en revanche, la femme de Jean-Jacques Bourdin « réprouve l’instrumentalisation immédiate, politique et la com ».
L’avocat Gilles-William Goldnadel a de son côté estimé dans C News que «Tant qu’il n’y a pas de mise en examen, (…)on ne jette pas sur la place publique des noms en pâture ».
Divulguer une plainte sur la place publique avant une mise en examen est un "droit à l'humiliation" et non un "un droit à l'#information" #GWG#Bourdin #Cnews https://t.co/ZMdhp3RqeR
— Anne Van Moor Arteka (@anne_moorleghem) January 20, 2022