Au début de la semaine, Anouchka Delon faisait savoir que son père, Alain Delon, devait être choisi comme président de la prochaine cérémonie des César qui se déroulera en février prochain.
La jeune comédienne a milité sur les réseaux sociaux pour que son père soit désigné président de la 42è cérémonie des César du 24 février prochain.
« Il est LA le président des Césars. Avé lui », a posté la jeune femme sur son fil Instagram.
Alain Delon ne l’entend pas de cette oreille.
Interrogé à ce sujet par Figaro, Alain Delon explique qu’il refuserait si on devait lui proposer.
« Si on me demandait de présider les César à sa place, je n’irais pas, en solidarité avec Polanski. Chaque fois qu’il va traverser la rue, on va lui parler de 1970 ? a-t-il déclaré avant de réagir au post de sa fille : « Il faut qu’elle arrête. Je n’irai pas. Et si je dois mettre les pieds dans le plat, eh bien, je les mets ».
Au début de la semaine, Roman Polanski avait pris la décision de renoncer à présider cette prestigieuse cérémonie pour éviter les polémiques. Il a été ciblé par les attaques suite à une accusation de viol qui pèse sur lui depuis 40 ans.
En 1977, Roman Polanski avait été poursuivi pour une affaire de crime sexuel sur une mineure de 13 ans.
L’adolescente a déclaré avoir subi un viol sous l’emprise de l’alcool et de drogue. La victime, Samantha Gailey, future épouse Geimer, a été sélectionnée pour une séance photos commandée par l’édition française du magazine Vogue.
Durant la séance, dans la propriété californienne de Jack Nicholson qui était absent, Roman Polanski lui a fait ingérer du champagne et lui a administré un sédatif, le méthaqualone, avant de la contraindre à un rapport anal.
Polanski a été alors incarcéré 47 jours. Libéré sous caution, il quitte les Etats-Unis pour ne jamais y remette les pieds.