Erwan L’Éléouet, l’auteur de « ?Renaud, paradis perdu ? » (éd. Fayard), évoque la manière dont Renaud a vécu non seulement les attentats de janvier dernier, mais aussi ceux du 13 novembre.
« Le 11 janvier 2015, pour la première fois de sa vie, Renaud s’est surpris à féliciter les CRS. Ce jour-là, il avait quitté sa maison du Luberon pour manifester à Paris . Cabu et Wolinski, entre autres vieux copains de « ?Charlie Hebdo ? », s’étaient fait assassiner quatre jours plus tôt », rappelle l’auteur dont des extraits du livre ont été diffusés par le magazine « Paris Match ».
Le vendredi 13 novembre, le jour des attentats de Paris, qui ont fait au total 130 morts et plus de 350 blessés, Renaud se trouvait à Bruxelles, qui était également en alerte.
« Il va rester devant la télé jusqu’à 4 heures du matin, sidéré et meurtri par la brutalité des événements, la violence des images et le nombre des victimes qui ne cesse de s’alourdir », a-t-il précisé.
Renaud sera encore plus peiné lorsqu’il apprendra plus tard que « plusieurs de ses connaissances comptent parmi les tués du Bataclan ».
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