Dans un premier temps, le journaliste de France 2 livre une anecdote sur l’événement qui lui a permis de décrocher son premier emploi.
« En 2006, j’étais stagiaire à Europe 1 depuis quelques mois. Jean-Pierre Elkabbach avait demandé son avis à Nicolas Sarkozy avant de choisir le journaliste qui le suivrait. L’affaire, sortie dans Le Canard enchaîné, avait fait grand bruit. Dans l’urgence, il a fallu quelqu’un d’autre que la personne prévue… et c’est tombé sur moi ! C’est grâce à ce mini-scandale que j’ai pu intégrer le service politique d’Europe 1 », explique-t-il.
Le journaliste politique rappelle également qu’il n’a jamais été renvoyé à ses origines, à quelques exception près.
« Certains l’ont fait, comme Nicolas Sarkozy, lorsque je le suivais il y a quelques années. Mais globalement, cela n’a pas été un problème, précise-t-il. On est tous réduits à une part de notre identité. Et je suis bien la preuve qu’on peut s’appeler Karim et présenter une émission politique en France »