Nicolas Bedos a fait son retour dans ’On n’est pas couché’, où il s’est s’est grimé en jeune de banlieue, Rachid, chargé par Catherine Barma (la productrice de l’émission) de faire « une tête de chaton mignon » dans le but de rassurer les français, après l’attentat à Charlie Hebdo.
’En tant que symbole de la minorité visible. C’est vrai que ces derniers temps on est de plus en plus visibles, a-t-il commencé. Du coup, Catherine Barma a décidé qu’il fallait montrer le bon visage de l’Islam intégré, connecté Wi-Fi, tout ! Elle m’a dit : ‘Rachid, c’est important que tu expliques à la France que tous les Arabes de banlieue ne font pas obligatoirement le djihad entre la porte Maillot et Clignancourt’.
Après sa chronique, Nicolas Bedos a finalement pris la parole en son propre nom. “Ce n’était ni plus ni moins qu’une caricature dans un pays qui pleure Cabu, Charb, Tignous, Wolinski, Honoré et d’autres. Car le plus bel hommage qu’on puisse rendre à Charlie, c’est de continuer le boulot’, a rappelé Nicolas Bedos
’Continuer à tenter le diable, à dire des choses parfois idiotes, téméraires, drôles ou vulgaires, ou tout ça à la fois’, ajoute-t-il.
’Essayons, quitte à ne plus pouvoir pisser sans être accompagné par trois agents de sécurité. N’étouffons pas le nez du clown sous un mouchoir de larmes’, poursuit le fils de Guy Bedos qui rappelle qu’il est bien évidemment possible de ’se moquer de certains connards de banlieue sans être Eric Zemmour’.
’Oui, on peut critiquer la politique israélienne sans être Dieudonné. Il n’y a pas d’un côté les amalgames d’une bande de cons et de l’autre côté, la barbarie d’une bande de dingues’, ajoute-t-il.
Et à Nicolas Bedos de conclure : ’Vive la liberté, vive l’humour, vive les juifs, vive les flics, et vive les musulmans de la France libre !’.
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