Après Londres, il y a quelques semaines, Laurent Ruquier a mis le cap sur les États-Unis avec son amoureux avec Hugo Manos. Et leur séjour aurait été perturbé par un élément bien particulier.
Le CSA a répondu à Marine Le Pen, la patronne du Front National, qui avait tiré à boulets rouges sur Laurent Ruquier, auquel elle reproche d’avoir fait état de ses regrets quant à sa collaboration avec Eric Zemmour, qui a été chroniqueur de « On n’est pas couché » durant cinq ans.
« Je regrette car je me rends compte que j’ai participé à la banalisation de ces idées-là », confiait dans le cadre de son émission l’animateur vedette de « France 2 ».
« Pendant cinq ans, ses thèses ont été (entendues, ndlr) tous les samedis soirs », a ainsi avoué l’animateur, avant de commenter les multiples dérapages des candidats du « Front National » sur les réseaux sociaux.
La patronne du Front National n’a pas tardé à dénoncer « un festival de diffamations et d’injures contre le Front national » avant de demander « qu’au moins pendant le temps officiel d’une campagne électorale », les patrons de la chaine de service public « doivent tenter de montrer le visage de l’équilibre et de l’impartialité ».
Le CSA a bien entendu répondu à ce courrier. « Le Conseil n’a pas relevé que les propos tenus ou cités à cette occasion par l’animateur de l’émission ou les invités présents sur le plateau avaient conduit à ce qu’il soit dérogé à ces obligations », explique le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel.
Et d’ajouter : « Le Conseil a indiqué à Mme Le Pen que si elle estimait que les propos tenus au cours de l’émission comportaient un caractère injurieux ou diffamatoire à l’encontre du Front National, il lui appartenait de saisir la juridiction judiciaire ».
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