Le magazine "Closer" a révélé en 2019 que Brigitte Macron avait été hospitalisée pour une intervention de chirurgie esthétique, une décision approuvée indirectement par Julie Gayet qui n’hésite pas à passer sous le bistouri.
Marraine de la campagne lancée le 8 septembre par le gouvernement pour lutter contre le machisme, Julie Gayet se livre lors d’un entretien accordé au « Parisien le magazine », où elle explique les raisons de son engagement.
« C’est une question à laquelle j’ai toujours été sensible, même si je suis d’une génération qui n’a pas le même rapport au féminisme que la précédente », explique l’actrice et comédienne.
« D’autres femmes avant moi ont ouvert les portes d’une société plus égalitaire, elles ont conquis le droit de vote (..). Et j’ai grandi dans une société où tout cela était considéré comme acquis, ou presque.
Longtemps, je n’ai pas eu besoin d’affirmer une forme de féminisme. Mais le sexisme perdure sous différentes formes, parfois inconscientes, et il faut le pointer parce que l’équilibre entre les femmes et les hommes est fragile et précaire », poursuit la première dame officieuse.
« Je sais aujourd’hui que rien n’est jamais gagné. Qu’il faut être vigilant.(…). Je veux rendre visible l’invisible ».
« J’ai la sensation que la situation s’est fragilisée récemment, que certains droits – à l’avortement, par exemple – sont remis en question, regrette-t-elle. Le père de mes enfants est argentin et cela m’a toujours choquée, quand j’allais en Argentine, de savoir que, là-bas, les femmes n’ont pas les mêmes droits, l’avortement est interdit ».
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