Mais qui en veut à Julie Gayet ? Cette actrice semble à la fois discrète dans sa vie privée, éblouissante à l’écran et sans ennemi apparent, rapporte le magazine France Dimanche, qui fait état de l’existence d’une terrible menace.
En confidence avec « Le Parisien Magazine » qui lui consacre sa Une, Julie Gayet confie être très influencée par son arrière-grand-mère médecin, celle qui a inventé l’héparine.
« Je le suis par essence : être femme, c’est être féministe, qu’on le veuille ou non », dit dans un premier temps la compagne de François Hollande à la journaliste qui lui demandait s’elle est féministe ?
« Bien sûr, il y a des réalisatrices qui font des films encore plus machos ou stéréotypés que ceux des hommes, mais nous avons une responsabilité dans ce que nous produisons, dans le message que nous envoyons. Il faut en prendre conscience. Aux jeunes réalisatrices que je croise dans les écoles et qui haussent les épaules en disant « Le féminisme, ça nous gonfle ! », je réponds : « Vous vous trompez. Toutes les femmes sont un jour confrontées à cette question, vous ne pouvez pas la balayer sans y avoir réfléchi au préalable », poursuit Julie Gayet, qui n’a jamais subi des clichés sexistes dans son éducation.
« Je viens d’une famille de femmes indépendantes, y compris financièrement. Mon arrière-grand-mère était médecin, elle a ouvert une voie puisqu’elles n’étaient que trois à cette époque. Mais c’était mal vu qu’une femme médecin ausculte des hommes nus, alors elle s’est dirigée vers la recherche. C’est elle qui a inventé l’héparine (un anticoagulant, NDLR) », précise-t-elle.
« C’était une femme très forte, qui élevait six enfants. Elle m’a beaucoup inspirée. Tout comme ma mère, ma grand-mère et mes tantes, qui ne concevaient pas forcément leurs vies derrière les fourneaux. Elles ont été mes modèles ».
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