Le chanteur a en effet été abandonné dès son plus jeune âge par son père, Léon Smet. Ce dernier brisait le silence il y a quelques années sur 'France 2'.
’Il mène sa vie, il a brillamment réussi, je lui souhaite tout le bonheur mais à part ça je m’en fous ?!’, avait-il lâché.
Cette semaine, en confidence lors d’un entretien avec ’Télérama’ dans le cadre de la promotion de son dernier opus, ’Rester vivant’, le chanteur revient sur ce souvenir douloureux, regrettant ne pas avoir connu de son père ’que les pires aspects’.
’De lui, je n’ai connu que les pires aspects, explique-t-il. L’abandon petit, puis les factures ou les frais d’hôpitaux à régler, la déchéance. On le trouvait ivre mort, écroulé au milieu de la rue. C’était dur, douloureux de n’avoir que ça de lui ».
Le souvenir qui a marqué le chanteur de 71 ans, c’est cependant l’extrême solitude qu’il a connu à l’enterrement de son père à Bruxelles en 1989.
’Je ne souhaite à personne de finir ainsi. À son enterrement, j’étais seul, se rappelle-t-il. Pas une femme qui l’aurait aimé, pas un ami. Juste moi, son fils, qui ne l’avais pas connu.
J’étais confronté à la solitude absolue : celle non pas de vivre seul, mais de mourir seul. »
« Le manque de père a hanté ma vie. », a-t-il fait savoir.