Les Inrockuptibles écrit à propos de ce long-métrage toujours en salle. « Comment éviter la sensation de réchauffé ? Comment ressusciter cette figure de la télé, désormais un peu datée ? Réponse : en poussant encore plus loin les curseurs de l’idiotie et du non-sens (...). Une précieuse anomalie, le chaînon manquant entre le cinéma mainstream et l’art de l’absurde de Quentin Dupieux ».
Pour Voici, « hormis quelques scènes vraiment drôles, le film est englué dans un scénario poussif ».
Télérama commente : « Avec Brice, vieux gamin au QI de plancton, un ou deux éclats de rire incontrôlés restent possibles, mais tant de bêtise assumée et la joyeuse mocheté de la mise en scène finissent par fatiguer même les anciens fans de l’homme en jaune ».
« Dans la première moitié du film, on retrouve l’humour potache du surfeur peroxydé et on rit des grimaces de Jean Dujardin, excellent dans l’art d’exprimer la bêtise sidérale. Puis, le scénario révèle lui aussi ses vides », indique de son côté le magazine « Public », dont le propos est partagé par Libération.
« Exception faite de quelques gags ici ou là, reposant sur le seul talent contorsionniste et grimaçant de Dujardin, "Brice 3" n’est vraiment pas drôle et a perdu l’innocence du premier opus, qui fonctionnait comme un incubateur détraqué à vignettes pop et gimmicks gestuels ».
Visé par les critiques, Jean Dujardin a pu compter sur Bruno Salomone, qui s’est porté à son secours.
« Ce qui est terrible, c’est que c’est des gens qui l’ont critiqué parce qu’il a refusé de faire leurs interviews. Il y a une sorte de vengeance un peu, explique-t-il lors d’un entretien accordé à RTL. On dit qu’il devrait faire une carrière à la Cotillard ou à la Canet. Moi, je trouve que c’est tout à son honneur de rester en France et j’ai l’impression qu’on lui dit ‘casse-toi, va dans un autre pays ».