« Je n’aime pas le mot « phénomène », au même titre que « bankable ». Quelle horreur ce mot. Il sous-entend que nous sommes une marque. Hors je ne suis qu’un homme, avec ses doutes et ses angoisses », confie-t-il.
« Un homme qui se réjouit chaque jour de faire ce métier, qui continue de s’émouvoir pour un rien, qui vénère la magie d’un tournage ! Je l’admets… Je suis resté un enfant ! Un enfant qui au fond n’en a toujours fait qu’à sa tête », précise le compagnon de Nathalie Péchalat, l’ex candidate de « Danse avec les stars » avant de poursuivre : « Qui y a toujours cru, quand tout le monde l’en dissuadait. La seule personne qu’il faut écouter dans ce métier, c’est soit même. Et puis bosser, bosser, bosser. Il n’y a pas de secret ; si vous ne versez pas de sueur, c’est que vous n’avez pas assez donné de vous même ! Je crois aussi qu’il ne faut pas se tromper d’objectif ».
« On ne devient pas acteur pour s’enrichir matériellement, mais spirituellement ! Vous savez, quand j’ai débuté le tournage de Un Gars une fille, on m’a dit : « Tu ne devrais pas signer ! Tu risques de te retrouver estampillé star de télé ! ». Comme si c’était une maladie honteuse ! C’est comme mon passé de cancre : je n’en parle pas pour faire pleurer dans les chaumières, mais pour donner de l’espoir ; rien n’est mort, tout peut toujours bouger. Évoluer. Progresser », confie Jean Dujardin.
’Même si en classe on vous prend pour un débile profond, un demeuré, c’est peut-être juste que vous êtes en sommeil. En hibernation. Bref, que vous vous réveillerez plus tard », a-t-il indiqué.