Dans un entretien accordé à Télé Star, Ingrid Chauvin s’est ouverte sur son passé tumultueux avec ce qu’elle décrit comme « un pervers narcissique ».
Son livre « À cœur ouvert », où il est question de la mort de sa fille, Jade, décédée à l’âge de cinq mois, Ingrid Chauvin l’a écrit avec la douleur.
Cette confidence, la comédienne l’a faite non seulement dans les colonnes du magazine ’Télé 7 Jours’ dont elle fait la couverture, mais aussi dans celles du JDD, où elle se livre longuement.
’Écrire m’a permis de débuter le long chemin du deuil. J’ai pu exorciser cette souffrance dont j’étais prisonnière. Et puis, un récit reste. Ce livre permettra à ses futurs frères et sœurs de connaître Jade’, confie celle qui a eu beaucoup de peine à écrire ce livre, quelques mois à peine après la disparition de sa fille, emportée par la maladie subite du nourrisson.
’Cela a été très éprouvant de faire ce livre. Je l’ai écrit, parfois, avec mes larmes, confie-t-elle ensuite à Télé 7 Jours. Mais j’en avais besoin. J’étais enfermée avec cette indicible douleur et l’écriture m’a aidée à l’apaiser’.
Après la perte de son bébé, Ingrid Chauvin avait songé à mettre fin à ses jours. Sans l’amour de son mari, elle serait sans doute passée à l’acte, confie-t-elle.
’Si j’avais été convaincue de pouvoir rejoindre Jade, je l’aurais fait, admet-elle. J’ai d’ailleurs douté. C’est là que j’ai ressenti le regard de mon mari. Il semblait me dire : non, ne fais pas ça, pense à tout ce qui nous unit, à ce que nous avons déjà traversé. C’est lui qui m’a sortie de ça’, dit-elle.
Plus soudés que jamais, les deux amoureux ont réussi à faire le deuil et envisagent de recourir à l’adoption.
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