Si Pierre Palmade a été charmé par Nicolas Sarkozy, ce serait aussi le cas de Brigitte Macron, courtisée l’an dernier par l’ex-chef d’État.
En déplacement à Singapour, où il a rencontré son homologue Tony Tan, François Hollande n’a pas pu s’empêcher de tacler Nicolas Sarkozy, en évoquant son aventure.
Le président de la république a assuré qu’il n’exercerait pas « d’activités privées » après la fin de son mandat.
D’après les observateurs, il s’agirait d’un tacle déguisé à l’encontre de Nicolas Sarkozy.
L’époux de Carla Bruni quant à lui est loin d’avoir renoncé à la politique et attendrait avec impatience la défaite de François Fillon, pour faire son grand retour sous les projecteurs, en grand rassembleur, rapportait « RTL ».
« Si François Fillon perd, Nicolas Sarkozy pourrait revenir », indique la station de radio.
Nicolas Sarkozy estimerait en privé qu’une victoire de Marine Le Pen ou même d’Emmanuel Macron « serait le chaos assuré dans les deux ans qui suivent ».
« Il faudra prendre ses responsabilités », a-t-il confié à des proches, laissant entendre qu’il pourrait être non seulement un « sauveur de sa famille politique », « mais aussi d’un pays fracturé ».
Nicolas Sarkozy ne croit pas en les chances de son ex premier ministre à aller au bout de la campagne présidentielle.
Hors de question de lui venir en aide.
« Le Canard Enchaîné », affirmait il y a quelques jours que Nicolas Sarkozy ne mâche jamais ses mots lorsqu’il évoque le candidat de la droite à la présidence de la république.
« Soutenir ce mec, c’est un vrai chemin de croix. Je sais que l’astuce est un peu éculée, mais imagine-t-on le Général de Gaulle se faire offrir des costumes ? », lançait-t-il, en réplique au tacle de François Fillon qui affirmait l’an dernier durant la campagne qui lançait « imagine-t-on le Général de Gaulle être mis en examen ».
« Fillon est mort de chez mort. Et toute solution alternative est morte aussi. Ça va donc être le chaos », lâche-t-il à quelques-uns de ses amis réunis dans ses bureaux de Miromesnil.
L’ex président de la république est « persuadé que ‘dans deux ou trois ans’, le bordel aidant, la France regardera de nouveau vers lui ».
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