« Le lundi 6 janvier 2014, vers midi, je reçus l’appel d’un journaliste important ; il m’informait que l’hebdomadaire Closer publierait, dans son édition du vendredi suivant, des photographies qui ne laisseraient plus de doute sur l’existence de la liaison du Président », raconte l’ex conseiller du président de la république.
« Catégorique, il me précisa même qu’il tenait cette information de l’entourage de Nicolas Sarkozy qui, selon lui, "s’en pourléchait d’avance les babines". Rentré de déjeuner, un second coup de téléphone d’un de ses confrères confirma la teneur de cette première révélation. […] Il fallait prévenir le Président. Nous le fîmes immédiatement ».
Aquilino Morelle évoque ensuite la réaction du président de la république, après avoir eu vent de cette révélation.
« Le coup était rude ; il l’encaissa presque sans sourciller, étonnamment calme, reculant son fauteuil vers la cheminée pour nous lancer un regard un peu triste, où se lisait une certaine résignation. Que faire ? Rien. Ou si peu. […] Le Président continuait à travailler, à écrire, à recevoir, à présider – le Conseil des ministres, des réunions avec ses collaborateurs ».