Elle l’avait évoqué une première fois dans le documentaire « Elle s’appelait Françoise » d’Anne Andreu, diffusé en 1996.
« C’était un sujet tabou dans ma famille. Le jour de sa mort, une chape de plomb s’est abattue sur nous, et parler d’elle est devenu impossible, malheureusement. Si j’ai accepté, trente ans plus tard, c’était d’abord parce que j’avais une grande confiance en la réalisatrice, Anne Andreu, puis parce que j’ai ressenti à ce moment-là la nécessité de redonner à ma soeur plus de place dans l’esprit du public. C’est vrai que j’aurais pu le faire avant... il faut croire que je n’étais pas prête » expliqué cette semaine Catherine Deneuve dans les pages du magazine « Psychologies ».
Celle qui est actuellement à l’affiche de « Sage-Femme » se félicité d’ailleurs désormais d’avoir rappelé au grand public qui « était sa soeur ».
« J’ai l’impression que depuis, ma soeur est bien présente dans notre époque, on parle d’elle, on la connaît, c’est très étonnant ! Et pas tant que cela au fond : elle ne peut pas être démodée, il suffit de la voir dans ses interviews ou ses films. Sa façon de se coiffer, de s’habiller, de vivre, son extravagance font d’elle une femme très contemporaine », dit-elle.