C’est ce que rappelle le magazine « Ici Paris », qui consacre un long dossier à l’annulation du concert bruxellois du rockeur de 72 ans. Le chanteur aurait même été exfiltré de son hôtel avec son équipe par deux cents policiers qui les ont escortés jusqu’à l’aérodrome.
C’est la mort dans l’âme que le rockeur avait été contraint de tout annuler. Pas question cependant d’annuler ses concerts à Bercy, du 27 au 29 novembre.
« Ce n’est pas à 72 ans que le boss va se laisser dicter sa conduite par une bande de fanatiques ignares », rapporte Ici Paris, que rappelle que le chanteur était tout de même confronté à un dilemme.
« Si Johnny est un artiste engagé, il est aussi un mari et un père de famille. Il a des devoirs envers ses proches et un public auxquels, il ne veut faire prendre aucun risque. Rester libre c’est bien, mais il sait que cela peut être dangereux de vouloir toujours allumer le feu ».
Le rockeur de 72 ans avait d’ailleurs raccourci son show à Amnéville parce qu’il se sentait très mal. Il n’avait pas le coeur à chanter, après la série de fusillades qui avait secoué la capitale française le 13 novembre dernier.
« J’ai eu une chute de tension… Le contrecoup de ce qui s’est passé vendredi 13 novembre. Les attentats m’ont rendu malade. J’ai appris les événements en sortant de scène. J’ai ressenti un malaise. Le lendemain, j’ai commencé à ne pas être bien », a confié Johnny Hallyday lors d’un entretien avec « Le Parisien ».
« Je prie Dieu pour que cela ne recommence pas. Même si le public ne vient pas, je ne veux pas qu’on annule les spectacles. Il faut montrer à ces assassins qu’on a pas peur, qu’on continue de vivre », poursuivait Johnny Hallyday.